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SÉNÉGAL: Macky Sall bénéficie du soutien de deux (2) anciens Chefs d’Etat…..

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Alors que la contestation gronde depuis l’annonce du report de la présidentielle par Macky Sall – trois personnes tuées depuis vendredi dans le cadre de manifestations contre ce report – ses deux prédécesseurs interpellent le chef de l’État et la jeunesse sénégalaise dans une déclaration conjointe signée. Ce mardi, la société civile est appelée à une marche silencieuse à Dakar.

C’est en tant qu’anciens présidents et «pères de la démocratie sénégalaise» qu’Abdou Diouf et Abdoulaye Wade disent vouloir s’adresser à leurs concitoyens. Pour appeler au dialogue d’abord. Nous avons su «discuter» et «dialoguer» pour «mettre un terme à nos différends et aux crises politiques» affirment les deux ex-chefs d’État. Et d’ajouter : «vous n’avez pas le droit de faire moins que nous.»

Abdou Diouf et Abdoulaye Wade disent s’être également longuement entretenus au téléphone avec le président Macky Sall, qui a réaffirmé son engagement à ne pas briguer de troisième mandat, disent-ils.

Dans cette déclaration conjointe, les deux anciens présidents actent également le report au 15 décembre de la présidentielle et appellent l’ensemble des acteurs politiques sénégalais du «pouvoir et de l’opposition» tout comme la société civile à se parler pour rendre l’élection «transparente, inclusive et incontestable», offrant là un véritable soutien à la décision de Macky Sall. «Ils ont le devoir de garantir que notre Sénégal restera un modèle de démocratie. L’Histoire les jugera», écrivent-ils.

Les deux anciens présidents appellent enfin la jeunesse à «cesser les violences», tout en disant comprendre leur désarroi et leurs frustrations.

Les réactions n’ont pas tardé hier soir. L’ex-Première ministre Aminata Touré par exemple et candidate exclue de la présidentielle s’est dit «convaincue que la meilleure manière de préserver la stabilité légendaire» du Sénégal est de «respecter la Constitution en organisant l’élection présidentielle à la date échue du 25 février» plutôt qu’une «extension illégale du mandat du président».

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