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La junte militaire “libère” le président gabonais déchu Ali Bongo

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L’ancien président gabonais Ali Bongo, renversé lors d’un putsch, est libre de quitter le pays et de voyager à l’étranger, a déclaré mercredi le chef du coup d’État qui l’a renversé.

“Il a la liberté de mouvement (…) et peut voyager à l’étranger s’il le souhaite”, a déclaré le général Brice Oligui Nguema dans un communiqué lu à la télévision d’Etat.

Bongo, au pouvoir depuis 14 ans, était assigné à résidence depuis le coup d’État militaire du 30 août, mené sans effusion de sang moins d’une heure après que son parti a proclamé sa réélection lors d’un vote qualifié de frauduleux par les putschistes.

“Compte tenu de son état de santé, l’ancien président de la République Ali Bongo Ondimba bénéficie de la liberté de mouvement. Il peut voyager à l’étranger s’il le souhaite pour effectuer ses contrôles médicaux”, a indiqué le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, lisant un communiqué signé par Oligui. son serment en tant que président de transition lundi.

Bongo a subi un grave accident vasculaire cérébral en octobre 2018 qui l’a laissé physiquement affaibli, avec des difficultés particulières à bouger sa jambe et son bras droits.

Bongo a pris ses fonctions en 2009, succédant à son père Omar, qui a dirigé le pays pendant 41 ans, se forgeant une réputation de règne d’une main de fer et de kleptocratie.

Il a été réélu dans des circonstances âprement controversées en 2016, mais deux ans plus tard, il a été victime d’un accident vasculaire cérébral qui a affaibli son emprise sur le pouvoir.

Selon les résultats officiels contestés, Bongo a recueilli 64,27 pour cent des voix contre 30,77 pour cent pour Ondo Ossa.

Immédiatement après le coup d’État, Ondo Ossa a exhorté Oligui à se retirer, arguant qu’il avait remporté les élections mais que le résultat avait maintenant été « annulé » par la prise du pouvoir par l’armée.

Il a également suggéré qu’Oligui et Bongo étaient liés par des liens familiaux et que l’événement était moins un coup d’État qu’une « révolution de palais » qui perpétue désormais ce qu’il appelle le « système Bongo »

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