Ils veulent nous réduire au silence
Ils veulent nous intimider
Ils veulent nous effrayer
Ils veulent faire pire et ne veulent pas qu’on pipe mot
Ils savent que nous n’aurons pas de passeports, parce qu’ils vont les retirer
Ils veulent nous coller dos au mur, parceque c’est une période d’exception
Nous avions tant souffert de l’appétit grandissant de nos mansa et ils ne veulent plus qu’on en parle.
Pourtant nous sommes cette tige qui ne cède quelques soit le poids
Ce fer qui rougit sous l’effet de la chaleur mais ne fond jamais
Si nous avions cru à un thaumaturge qui pourrait nous sortir des griffes de l’oligarchie, Allah nous a offert une damnation en nous envoyons des khalmas.
Mais comme le dit un proverbe soussou » i ra bèn ma kota i bè »
Nous sommes la voix des sans voix et des lanceurs d’alertes.
Croyant à un futur radieux nous ne cesserons de bien faire notre travail celui d’informer.
Nous dénoncerons tant qu’il aura des failles
Nous critiquerons et les menaces ne nous ferons point plier.
Certains seront achetés et confieront leurs langues au chat mais il y aura toujours cette minorité qui résistera à toutes tentations
Nous sommes et nous serons
Menacées..
Intimidées..
Influencées…
Achetées..
Accusées…
Emprisonnées…
Mais nous serons toujours présentes et nous c’est « la PRESSE » le quatrième pouvoir.
Thomas Jefferson l’a dit《Notre liberté dépend de la liberté de la presse, et elle ne saurait être limitée sans être perdue. 》
Abdallah CAMARA, journaliste.