La situation est tragique dans la ville libyenne de Sousa, située sur la côte méditerranéenne, à l’est du pays, puisque la tempête Daniel l’a submergée dans les eaux de pluie, rendant impossible la reprise des opérations de secours par voie terrestre.
La seule route de montagne reliant Sousa à la ville voisine de Shahat (Cyrène) a été entièrement détruite après son effondrement dû aux inondations.
La ville a également souffert mercredi d’une perte totale d’électricité et de communications.
Trois jours se sont écoulés depuis que deux barrages se sont effondrés lors de la tempête, inondant les zones voisines.
Aucun parti gouvernemental ne s’est rendu dans la ville pour constater l’ampleur de la tragédie et envoyer des équipes de secours.
La ville de Sousa est habitée par environ 8 000 personnes et le nombre de victimes tuées par les inondations n’est pas encore connu.
Mercredi, les secouristes ont découvert des centaines de corps dans les décombres de la ville de Derna, dans l’est de la Libye, que les autorités considèrent comme la zone la plus touchée.
Les autorités ont déclaré que des inondations massives avaient tué au moins 5 100 personnes et que le bilan devrait encore s’alourdir.
La mort effroyable et la dévastation causée par la tempête méditerranéenne Daniel ont mis en évidence l’intensité de la tempête, mais aussi la vulnérabilité d’une nation déchirée par le chaos depuis plus d’une décennie.
Le pays est divisé par des gouvernements rivaux, l’un à l’est, l’autre à l’ouest, ce qui a pour conséquence une négligence des infrastructures dans de nombreuses régions.